
© Sébastien Normand / LUX scène nationale de Valence 2020

© Blandine Soulage / Biennale de la danse de Lyon aux usines Fagor 2021
2019 – 2021 • UNE INSTALLATION CINÉ-CHORÉGRAPHIQUE ET PERFORMATIVE, UN PROJET PARTICIPATIF
Depuis 2017, le chorégraphe et réalisateur Christophe Haleb ouvre des cycles d’investigation sur les récits d’une jeunesse en mouvement, dans le déploiement d’une danse inclusive et des langages chorégraphiques, en collaboration avec des groupes d’adolescents et jeunes adultes de plusieurs villes, en France et dans le monde.
Marseille, Fort-de-France, Valence, Lyon, Amiens, Pont-Saint-Esprit, Paris, La Havane, où Christophe Haleb a déjà pu déployer ce projet, et d’autres villes encore qu’il souhaiterait explorer, sont autant de lieux d’ancrage pour autant de réalités différentes, et de groupes de jeunes avec qui construire des moments de confiance et d’échanges, avec qui parler, danser, bouger, marcher, imaginer des histoires, et filmer.
Christophe Haleb va à la rencontre d’une jeunesse en éclat, à travers ses différentes pratiques de la danse, du cirque, de sports urbains, de chant, etc., dans une pluralité de physicalités et de modes de rassemblement, ayant en rapport l’usage, la pratique et la mise en jeu des espaces publics urbains, de l’architecture, de coins de nature.
À partir de ces temps de repérage, de rencontres, d’ateliers, de discussion, Christophe et son équipe viennent ensuite filmer et s’entretenir avec ces jeunes dans différents espaces et singularités de ville, lieux de prédilection, paysages naturels et urbains.
Christophe se rapproche, toujours avec une attention bienveillante, de personnalités singulières, parfois invisibles, loin des clichés, et propose d’explorer leurs doutes, interrogations ou revendications.
Filmer la danse, la jeunesse et la ville, est une manière d’aborder de nouveaux contextes culturels, sociaux, politiques, de partir des capacités de chacun pour affirmer une pratique artistique et faire de la rencontre un terrain favorable pour filmer d’autres réalités de vie, dans la transmission vivante des outils de la danse et du cinéma.
Travailler sur la jeunesse c’est travailler sur les sociétés, c’est interroger le réel. Quand on est jeune ce n’est pas le même rapport à la danse, à la diversité des esthétiques qui se joue en fonction du champ social auquel on appartient. C’est aussi questionner ses droits et ses spécificités. Avec les adolescents, les jeunes adultes et les artistes nous réinvestissons un imaginaire commun pour construire, écrire, filmer, donner à voir et à entendre en corps un autre récit du monde possible.
Tout ce processus de création ENTROPIC NOW donne lieu à : une installation ciné-chorégraphique et des temps performatifs avec les jeunes participants de la ville d’accueil, et les musiciens en live (Benoist Bouvot et les Postcoïtum).
Conception, écriture et réalisation : Christophe Haleb
Image : Alberto Ploquin, Evan Rouillard, Alain Trompette
Montage et co-écriture : Bénédicte Cazauran et Sylvain Piot
Musique originale : Benoist Bouvot, et Postcoïtum Damien Ravnich & Bertrand Wolff
Collaboration artistique / assistant de réalisation : Christophe Le Blay, Olivier Muller
Avec la collaboration de groupes de jeunes de la ville d’accueil
Prise de son : Léo Couture, ou selon les villes Aurélie Gaydon, Emmanuel Germond, Maxime Lothe
Étalonnage : Matthieu Weil
Scénographie : Laurent Le Bourhis
Construction : Vincent Bruzzone
Création et régie lumière : Romain Rivalan
Régie générale : Florent Magnaudeix
Programmation et régie numérique : Sylvain Delbart
Administration, production et diffusion : Géraldine Humeau et Nicolas Beck
Production : LA ZOUZE – cie Christophe Haleb
Coproductions : Projet à construire en coproduction avec la·les structure·s partenaire·s de la ville d’accueil.
Entre 2017 et 2023 ENTROPIC NOW a impliqué les coproducteurs suivants : Tropiques Atrium scène nationale de Martinique, LUX scène nationale de Valence, La Maison de la Culture d’Amiens scène nationale, Le Carreau du Temple, La Biennale de la danse de Lyon, La Maison CDCN d’Uzès gard Occitanie, Chaillot theâtre national de la danse.
Soutien financier : Ministère de la culture – direction générale de la création artistique délégation danse