AU TRAVAIL
avec la danse, la jeunesse & le cinéma
Christophe Haleb réunit pour un premier laboratoire six jeunes interprètes, rencontré·es lors des projets Éternelle Jeunesse et Entropic Now, dans le lieu de la compagnie Dans Les Parages afin d’échanger sur la prochaine création chorégraphique de La Zouze prévue en 2027.
Christophe Haleb rejoint la délégation française pour un repérage dans la ville de Liepāja en Lettonie dans le cadre de l’élaboration d’un projet tryptique programmé dans le cadre de Bourges 2028 capitale européenne de la culture.
Christophe Haleb et le chef opérateur Evan Rouillard démarreront une première séance de tournage en vue d’une installation pluri-écrans qui fera dialoguer les images des jeunesses plurielles de Bourges, Vierzon, Liepāja (Lettonie), et une autre ville européenne. Un projet tryptique programmé dans le cadre de Bourges 2028 capitale européenne de la culture.
Christophe Haleb fixe des pistes de réflexion pour une nouvelle création chorégraphique prévue pour 2027. Cette nouvelle création s’attachera à repenser l’idée de génération : qu’est-ce qui perdure en nous et qui se tresse entre les générations ? Quelque chose qui ne serait pas l’héritage au sens d’un leg familial, ni d’un empilement d’individus qui se supplanteraient les uns aux autres, mais d’un entrelacement de fils de vie, qui s’enchevêtrent et s’enroulent les uns sur les autres pour engendrer du vivant. Une façon de tresser nos fibres que nous devons apprendre à utiliser.
RENDEZ-VOUS
Christophe Haleb présente en avant-première au Bee Hive Theatre das le cadre du Beijing Fringe Festival une nouvelle série de films documentaires de création réalisée à Pékin, en Chine. Neuf courts métrages de 15 min chacun, soutenus par l’Ambassade de France en Chine et de la DGCA.
Christophe Haleb présente au cinéma Le Royal dans le cadre du festival Constellations quatre des neufs courts métrages de la nouvelle série de films documentaires de création réalisée à Pékin, en Chine. Une série soutenue par l’Ambassade de France en Chine et la DGCA.
Christophe Haleb présente en avant-première au Camp de la transportation de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane son dernier long métrage (78 min), sélectionné en compétition au FIFAC Festival International du Film documentaire Amazonie Caraïbes. Un film documentaire de création réalisé à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, soutenu par La Caisse des dépôts et Consignations et la DGCA.
Deux nouvelles projections de ce film chorégraphique, olympique et mathématique, un moyen métrage (30 min) réalisé à Marseille, né d’un travail de recherche mené entre le chorégraphe Marc Vincent et le mathématicien Alessandro Chiodo, invitant le réalisateur et chorégraphe Christophe Haleb et sa compagnie La Zouze à mettre en oeuvre ensemble ce projet chorégraphique et à réaliser un film. Avec le soutien de la Société MGH Energy et de la Ville de Marseille, labellisé par Paris 2024 dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.
DANS LES PARAGES
un lieu de résidences pour les artistes à Marseille
(Bruxelles). LE SPECTRE VISIBLE.
L’œil est un outil de traduction entre la dimension extérieure du « réel » et la dimension intérieure, « moi ». Comme tout outil, il a des défauts qui lui sont propres. C’est sur l’un d’entre eux, le phosphène, que je voudrais me pencher en particulier. Les phosphènes sont des phénomènes entoptiques, perçus et générés par l’œil lui-même. Ce sont des sensations lumineuses sans sources extérieures que l’on peut notamment expérimenter au moment de s’endormir. Leurs formes vont influencer nos divagations hypnagogiques* qui inspireront nos rêves, et ceux-ci viendront hanter notre vie éveillée. Ces phénomènes peuvent se manifester sous la forme de flashs, de figures géométriques, de pulsations, de vagues… Je veux observer de quelles turbulentes profondeurs elles naissent, quelle vie y flotte, quelle mousse en écume et sur quels rivages elles s’échouent. Ma recherche se déploiera à partir de l’examen et la compréhension des imperfections de cet outil-œil (observer le trou de la serrure plutôt qu’au travers de celui-ci) avec un enjeu : si nous pouvons voir des choses qui ne sont pas, comment les montrer ?
* HYPNAGOGIQUE (i-pna-go-ji-k’) adj. Qui conduit au sommeil. ǀǀ Hallucinations hypnagogiques, visions que l’on a lorsque, moitié éveillé, moitié endormi, on est près d’entrer dans le sommeil.
– ÉTYM. Ὕπνος, sommeil, et ἀγωγὸς, qui amène. (Le Littré)
En partenariat avec L’L | chercher autrement en arts vivants
Structure basée à Bruxelles, L’L accompagne des pratiques de recherche sur le long terme, volontairement inscrites en-dehors de la chaîne habituelle de production et de représentation. Alliant travail réflexif et pratique de plateau, une recherche à L’L est un processus qui s’étend sur plusieurs années à raison de quatre résidences annuelles, réparties dans différents lieux grâce à un réseau de partenariats internationaux (avec le soutien de Wallonie-Bruxelles international), et pour lesquelles les chercheur·e·s sont accompagné·e·s et soutenu·e·s financièrement par bourse.
(Marseille). SHREI.
SHREI (crier en allemand) c’est la métamorphose d’un personnage. Mi clown, mi drag, on assiste au dépouillement d’une icône. De la showgirl à l’enfant curieux, SHREI est un album dansé et chanté, un éventail de personnalités dans lequel le corps et la voix viennent révéler les failles de sa protagoniste pour nous offrir toute sa sincérité.
Ma recherche s’appuie principalement sur les rapports conflictuels entre corps et voix, et les extrêmes qu’ils peuvent atteindre. Une cohabitation facile ? Ou une entente impossible ? Ce sont ces dynamiques de pouvoir que j’essaie de mettre en scène. Ainsi, le vocabulaire du corps et de la voix puise dans les notions de mouvements intentionnels ou involontaires, délibérés ou anarchiques. En les opposant, en les alliant, en les alternant, je développe un lexique dramaturgique, faisant de mon corps et de ma voix les personnages principaux de cette histoire. J’essaie alors d’y trouver mon propre dénouement.
La voix a toujours été quelque chose d’important dans ma vie. Je chante depuis toujours et ma pratique physique s’accompagne quasi systématiquement d’un exercice de la voix. Lorsque j’ai commencé à réfléchir à mon solo, il m’a paru évident qu’il s’agirait d’une performance mêlant corps, chant et sons.





